Les sirènes du marketing nous assènent des concepts aux antipodes des besoins réelsLa question peut être ainsi posée : sommes-nous devenus plus sensibles ou, dit autrement, nos sens sont-ils en évolution face à une escalade de nouveaux formats HD et Ultra HD, ou bien sommes-nous simplement sensibles aux sirènes du marketing qui nous assènent de nouveaux concepts parfois aux antipodes des besoins réels ? Un paradoxe s’installe, né de l’hypertrophie de l’écran de télévision d’un côté, et de l’individualisation du réflexe télévisuel de l’autre. Le téléviseur n’est plus le centre du foyer et le moment de réunion familiale autour d’un programme tend à disparaitre, car le mode de consommation qui vise l’écran-spectateur est pluriel et par principe individuel.
La toile va-t-elle réussir à gérer des milliards de connexions ?La question n’est pas tant de savoir si Internet va supporter des hautes définitions audiovisuelles mais si la toile mondiale va réussir à gérer des milliards de connexions simultanées, même en qualité réduite. C’est aussi sans compter avec tout ce qui sera connecté dans les années à venir, car au-delà des outils informatiques sous toutes les formes, il y aura aussi les objets connectés. On estime qu’à l’horizon 2020, plus de 25 milliards d’objets transiteront par Internet. Les enjeux de la future 5G seraient, en théorie, à la hauteur de ce défi. En ce qui concerne l’Europe (cadre 5G PPP), celle-ci s’est dotée d’un programme de projets (FP7) qui devraient rentrer en exploitation à l’horizon 2020. Chaque continent industrialisé ou en voie de développement, s’est doté d’un projet de cadrage de la 5G. Pour autant, le réseau fibré n’est pas en reste bien que l’on constate de nombreuses disparités dans l’Hexagone.
Pour être un Homo erectus connecté, il faut vivre dans un pays industrialiséEn dehors du réseau terrestre, il existe bien sûr les satellites qui représentent une part non négligeable de la diffusion, mais là encore, les pays concernés doivent avoir, soit une indépendance de gestion de ce réseau satellitaire, soit les moyens de louer ces infrastructures à d’autres.
De la création à la production, les femmes occupent en moyenne 38 % des postes-clés des séries et téléfilms français diffusés en prime time. Elles sont notamment sous-représentées dans les postes techniques et « de pouvoir ». C’est ce que révèle une étude inédite de l’INA, en collaboration avec l’association « Pour les femmes dans les médias ».
Alors que les services de distribution de contenus par contournement (OTT) se sont multipliés, le problème de leur régulation se pose avec acuité, dans un marché où les acteurs traditionnels n'entendent pas se laisser distancer par cette nouvelle concurrence.