Quand la TV s’habille en musique
La musique que vous entendez dans les émissions de TV n’est pas choisie au hasard.
La musique que vous entendez dans les émissions de TV n’est pas choisie au hasard.
« Tu regardes Pirates des Caraïbes ? Non, je regarde un mec qui coupe des poireaux ». Ce dialogue issu d’une vidéo du Youtuber Cyprien en 2015 fait clairement référence à la bande son de l’émission Top Chef diffusée sur M6. Ce programme illustré par de nombreuses musiques de film, dont les thèmes composés par Klaus Badelt (Bande originale de Pirate des Caraïbes, 2003), met en lumière la pratique de sonorisation télévisuelle et plus particulièrement l’utilisation de musiques du commerce (tubes, bandes originales de films…) au sein des programmes télévisuels dits « de flux » (magazines, téléréalités, journaux télévisés…)(1) . Cette pratique d’« habillage musical », à première vue insignifiante si l’on considère sa place dans la chaîne de production d’une émission ainsi que les revenus qu’elle génère, témoigne cependant aussi bien de l’évolution de la place de la musique à la télévision que des rapports existants entre les télédiffuseurs et les acteurs de l’industrie musicale.
Le 1er mars 2015, Soprano, interprète français de musique populaire, demande sur Twitter aux producteurs de Zone Interdite, émission diffusée sur la chaîne M6, ne pas utiliser sa musique. Marseillais et abordant souvent sa ville natale dans ses textes, sa musique avait en effet été utilisée pour contextualiser une séquence du reportage sans qu’il en soit averti.
Encore un reportages démago sur Marseille!!! Svp n'utilisez plus ma musique en fond sonore pour vos propagande #m6 #ZoneInterdite
— Soprano (@Sopranopsy4) 1 mars 2015
Federica Angeli, journaliste au quotidien italien La Repubblica, enquête sur les trafics des familles criminelles d’Ostie, près de Rome. Pour sa protection et celle de sa famille, elle doit vivre sous escorte. Rencontre.
Repérés médiatiquement en France à l’été 2014, les booktubeurs, ces youtubeurs dédiés aux livres, bougent les lignes de la prescription, et font rentrer le monde du livre dans l’ère de la vidéo.
La rumeur est un phénomène ancien, étrange, presque surnaturel, dont le sens a beaucoup changé en 150 ans. D’où la nécessité d’explorer l’histoire de ce concept, de cerner les difficultés de sa définition et d’analyser sa médiatisation, largement occultée par les chercheurs eux-mêmes.