Le manga, composante clé de la culture japonaise
Jean-Marie Bouissou offre un livre clair et passionnant sur l’histoire et l’univers de la BD japonaise.
© Crédits photo : La Revue des médias. Illustration : Émilie Seto.
Jean-Marie Bouissou offre un livre clair et passionnant sur l’histoire et l’univers de la BD japonaise.
Il suffit de se balader dans une librairie pour mesurer l’ampleur qu’a pris le phénomène manga en France depuis une dizaine d’années. Les mangas traduits en français y sont désormais nombreux, parfois plus que la bande dessinée européenne, et tous les genres sont représentés. Et pour cause : la France est devenue au tournant des années 2000 le premier pays consommateur de mangas au monde en dehors du Japon.
En 2010, les ventes de manga atteignaient leur apogée avec un peu plus de 15 millions d’exemplaires vendus. Depuis, les ventes ont reculées de 15 % mais le secteur se porte bien avec de nouvelles sorties toujours en augmentation (1456 en 2013)(1) . Les ventes de mangas dans l’hexagone représentent désormais près de la moitié des ventes de bandes dessinés et des évènements comme la Japan Expo à Paris rassemblent chaque année des dizaines de milliers de fans français. Pourtant, peu d’ouvrages avaient jusqu’à présent tenté de débroussailler cet univers si particulier. C’est chose faite aujourd’hui avec l’ouvrage de Jean-Marie Bouissou qui dans un style mêlant passion sincère et rigueur, retrace l’histoire de cette industrie et entend donner les clés de compréhension du manga.p. 3.
p. 25.
Si bien décrite par Philippe Pons dans D’Edo à Tôkyô.
p. 58.
p. 86.
p. 112.
p. 160.
p. 122.
p. 130.
La Revue dessinée, XXI, America et, dans quelques jours, Zadig… À contre-courant de la consommation rapide de l’information, les mooks se sont implantés au sein du paysage de la presse magazine française en misant sur le long format et des sujets parfois éloignés de l’actualité. Mais ont-ils réellement rencontré le succès que certains leur attribue ?
Quelle place pour les femmes dans les médias ? Cette question récurrente fait l’objet de nombre d’enquêtes depuis plus de 20 ans. Sans surprise, en ressort une constante : les femmes sont peu et mal représentées. Pourquoi ce plafond de verre ? De quoi s’interroger sur les présupposés de ces enquêtes.