Le magicien d’Oz, Tarzan et Superman racontent l’histoire du transmédia
Le transmedia a une histoire. C’est ce que montre le chercheur Matthew Freeman à travers l’étude de trois œuvres emblématiques de la culture de masse au XXe siècle.
Fréquemment présentés comme des hystériques, les fans sont plutôt des créateurs de sens qu’on ignore. En effet, ils s’emparent de leurs œuvres préférées : livres, films, séries ou mangas pour en faire des re-créations souvent collaboratives, les fanfictions. Exploration de leur univers.
Le choix du nom d’une communauté de fans est un acte loin d’être anodin. Il renseigne sur les façons de se construire à l’heure des identités choisies et des outils numériques qui bouleversent le rapport de chacun avec ses pairs mais aussi avec les industries.
Depuis les années 1990, la bande dessinée emprunte de plus en plus les chemins du reportage. Rarement journalistes, les dessinateurs qui s’emparent aujourd’hui du réel réinventent l’investigation et interrogent les frontières du journalisme.
Repérés médiatiquement en France à l’été 2014, les booktubeurs, ces youtubeurs dédiés aux livres, bougent les lignes de la prescription, et font rentrer le monde du livre dans l’ère de la vidéo.