En février 1995, Le Monde diplomatique avait ouvert le bal sur la Toile pour la presse française. Quelques mois plus tard, la PQR et la PQN plongeaient elles aussi dans le grand « Net ». À quoi ressemblaient ces premiers sites web d'information en France ?
« Le cahier Multimédia de Libération est aujourd'hui sur l'Internet », annonçait Frédéric Filloux le 26 mai 1995. Quelques mois plus tard, le quotidien lançait son premier site web.
Conçu par SDV Plurimédia, le site de Dernières Nouvelles d'Alsace, lancé en septembre 1995.
Le Monde Diplomatique avait « ouvert le Bal sur la Toile » en février 1995, selon les mots de Jean-Noël Jeanneney. Le quotidien Le Monde rejoint le web le 19 décembre de la même année.
Avec Atlantel, Sud Ouest se met online à l'occasion de la Foire internationale de Bordeaux : « Sud Ouest sera un jour feuilleté en temps réel par toute la planète. Car, aux sceptiques qui classent le "Net" au niveau des toquades, Michel Eimer [directeur d'Atlantel] répond : "Bill Clinton et Bill Gates se trompent-ils de concert ?" » (Jean-Paul Taillardas, « Une première multimédia », Sud Ouest, 11 mai 1996)
À la Fête de l'Humanité en septembre 1996, le journal dévoile son site Internet, proposant en ligne l'intégralité des contenus publiés sur le papier.
TF1 propose un format inédit : un docu-feuilleton en quatre épisodes à l’intérieur des équipes des principaux candidats à l'élection présidentielle. Et ce, avant même le premier tour.
Depuis quelques années, de nouveaux sites d'information sont apparus sur le web, enrichissant le paysage de la presse locale. Leur foisonnement ne saurait toutefois masquer certaines fragilités.
