Un réseau en pleine expansion
Réservée à ses débuts à une élite technophile, la plateforme a été depuis investie par une large communauté, appâtée par la profondeur et la qualité des articles. Impatiente aussi de découvrir, lire, écrire, partager et réagir grâce à toute une batterie d’outils sociaux : commentaires, réponses, surlignages des passages les plus intéressants… Des politiques, des avocats, des journalistes, des entrepreneurs et des écrivains y ont notamment élu domicile.
Guère étonnant, donc, que de grands médias (The Washington Post, Fortune, The Economist) comme de plus petits (The Ringer, The Awl, Pacific Standard) aient succombé à ses charmes. Et à ses 25 millions de visiteurs uniques par mois. Depuis avril, le réseau social de publication ne cesse de leur faire les yeux doux. Medium a développé de nombreuses fonctionnalités pour les producteurs de contenus professionnels : noms de domaines, personnalisation graphique, newsletters, outils de monétisation… Les accueillir sur sa plateforme lui garantit des contenus de qualité et donc, de visibilité.
Peu de chance cependant de voir
Le Monde ou
Le Figaro s’installer dans l’immédiat sur la plateforme, encore méconnue dans l’Hexagone. Seulement 6 000 lecteurs sont abonnés à la publication officielle de
Medium en France, qui expose plus de 700 auteurs. Des éditeurs français moins dotés en capital pourraient par contre franchir le pas pour abandonner leurs sites web traditionnels, moins intéressés par la capacité de distribution que d’hébergement de la plateforme.