Illustration montrant des enfants regardant un ouvrage sur les champignons, métaphore des écrans

© Crédits photo : INA. Illustration : Émilie Seto.

Le diable est dans les écrans : vraiment ?

« Un écran, c’est un gramme d’héroïne », « Les enfants qui utilisent les écrans rateront leur vie », clament des lanceurs d’alerte largement relayés par les médias. Il faut contrer ces manipulations et encourager les bons usages des outils et images numériques, afin de créer une société connectée responsable.

Temps de lecture : 11 min

La lutte contre les dangers de la télévision, puis des tablettes, longtemps menée avec des arguments rationnels, est devenue aujourd’hui un terrain d’intervention des lanceurs d’alerte catastrophistes. Leurs affirmations sont largement relayées par les médias, d’abord parce qu’elles génèrent des clics, ce qui pousse les médias de masse à diffuser leurs messages. Ensuite parce que les journalistes, qui se rêvent eux-mêmes souvent en lanceurs d’alerte, adorent ces personnalités sans aucune appartenance scientifique qui prétendent remettre en cause les connaissances établies.

Tout ce que disent ces populistes alarmistes n’est pas faux. Mais s’ils citent d’authentiques recherches, c’est moins pour informer le public sur leurs résultats que pour donner de la valeur à ce qu’ils affirment par ailleurs sans preuve. Les populistes scientifiques pratiquent un habile feuilleté des messages, mais ils utilisent aussi largement les pouvoirs de manipulation des images. Pour nous protéger de ceux-ci, apprenons à les connaître.
 

Les trois pouvoirs des images

Notre relation aux images s’organise autour de trois pôles complémentaires, et pas seulement autour de leur signification, comme les psychologues et les sémiologues en ont longtemps accrédité l’idée(1) . Ces trois pôles sont exactement semblables à ceux qui organisent la relation de l’homme à ses images intérieures.

Tout d’abord, l’homme qui songe ou qui rêve entre dans son monde intérieur et s’y promène comme dans un espace réel. La relation que nous entretenons avec les images matérielles est donc la même. Chacune se présente comme un espace à explorer dans lequel nous sommes invités à entrer et à nous déplacer comme dans un monde à part entière : c’est ce que j’ai appelé le pouvoir de « contenance » des images ou encore leur pouvoir de faire « enveloppe », dont l’aspect le plus connu est le pouvoir d’« immersion ».

La deuxième caractéristique de la relation de l’homme à ses images du dedans est la possibilité de les transformer. Nous guidons nos rêveries diurnes, nous y faisons apparaître des objets conformes à nos désirs et nous les transformons selon nos souhaits. Il en est exactement de même dans la relation que nous avons avec les images matérielles : nous sommes invités à les transformer mentalement pour nous les approprier, et les technologies numériques nous invitent de plus en plus à les transformer réellement.

Enfin, l’homme tient à donner à ses images intérieures un sens partagé qui l’insère dans sa communauté, comme en témoignent les innombrables « clés des songes ». Il en est de même dans la relation que nous entretenons avec les images matérielles, comme en atteste l’importance des références religieuses et mythologiques qui les sous-tendent à chaque époque… et aussi le succès du Cinématographe des frères Lumière qui éclipsa le Kinétoscope de Thomas Edison. Celui-ci invitait chaque spectateur à regarder seul un film, l’œil collé à une machine, alors que le Cinématographe invitait les spectateurs à vivre et partager ensemble le temps de la projection.

J’ai appelé ces trois fonctions complémentaires des images — immersion, transformation et signification — leurs trois « pouvoirs ». Ils ont été à l’origine des grandes révolutions technologiques par lesquelles l’homme a voulu que ses rêves deviennent réalité — depuis l’invention de la peinture rupestre à celle de la réalité virtuelle, en passant par la lanterne magique, la perspective, la photographie et le cinéma —, mais ils sont aussi à l’origine des grandes peurs que les images inspirent : y rester enfermé sans pouvoir en sortir, et être transformé par elles à notre insu.

 Voir, c’est toujours « voir avec »  

Mais le pouvoir de contenance des images introduit un autre aspect. La relation à l'image n’organise pas un ordre semblable à celui du langage, avec un avant, un après et un système de valeurs. Elle mobilise les émotions et organise un sentiment de participation commune. Voir, c’est toujours « voir avec ». Alors que la lecture exalte l'individualité, l'image suscite au contraire l’illusion du lien, qu'il s'agisse de celui de la communion émotive plus ou moins silencieuse ou encore de l'échange des impressions, des sensations ou des états du corps qu’elle produit. Ce pouvoir des images n’est pas réservé aux seules images matérielles visibles, c’est aussi celui des images verbales, autrement dit, des métaphores.
 

L’implacable totalitarisme des choses vues

Tout d’abord, il ne faut pas confondre les métaphores que chacun se donne des situations particulières qu’il traverse avec les métaphores généralistes qui prétendent résumer ou vulgariser une idée. Gaston Bachelard a été le premier à énoncer cette distinction (La Formation de l’esprit scientifique, 1938). À la différence des métaphores personnelles qui peuvent donner un socle à la pensée, les métaphores généralistes tuent le pouvoir d’abstraction d’une idée — ce qu’il appelait « sa fine pointe abstraite » — et finissent par prendre totalement sa place. Et il ne faut pas confondre non plus vulgarisation scientifique et populisme scientifique. La vulgarisation aussi utilise des images, mais c’est pour les interroger. Au contraire, les populistes prétendent asseoir sur elles leurs « vérités ». Dans une vulgarisation, en effet, c’est le pouvoir explicatif qui importe. Au contraire, pour le populiste, c’est le pouvoir émotionnel qui est fondamental. Alors que l’auteur qui produit un énoncé explicatif invite le lecteur à regarder ce qu’il lui montre, l’auteur qui produit un énoncé émotionnel inviterait plutôt le lecteur à le regarder dans les yeux. C’est pourquoi les énoncés populistes s’accompagnent souvent d’un fort succès personnel de ceux qui les produisent, alors que l’auteur d’énoncés pédagogiques est rapidement oublié au profit de la vulgarisation qu’il a souhaité transmettre.

Depuis mon travail initial sur les images et leurs pouvoirs, j’ai plusieurs fois dénoncé l’utilisation des métaphores pour court-circuiter la pensée et faire admettre des idées douteuses. Je l’ai fait notamment à propos d’un texte de Régis Debray pendant la guerre du Kosovo(2) , dans lequel il prétendait imposer l’idée d’une tolérance réciproque des diverses communautés de l’ex-Yougoslavie en décrivant une « chose vue » : une pizzeria dans laquelle toutes les communautés mangeaient et buvaient côte à côte. Et je l’ai fait aussi à propos de plusieurs textes démagogiques parus dans les années 2000 qui vendaient la résilience à coups de métaphores comme celle du beau papillon sortant forcément de sa vilaine chrysalide ou celle de la perle qui, confrontée à la souffrance du grain de sable, « ne peut pas s’empêcher » de sécréter une magnifique perle(3) . De telles métaphores surfaient sur l’idée d’un idéal personnel accessible à tous en occultant la dimension collective et donc politique de ce processus, évidemment moins « vendeuse ». Mais à l’époque, « regarder son public dans les yeux » ne relevait que d’un style d’écriture. Aujourd’hui, la possibilité de s’adresser à un large public en le regardant dans les yeux n’est plus une image : chacun peut le faire en déposant une vidéo sur YouTube. Cela n’empêche pas les démagogues, bien au contraire, d’utiliser en plus les ressources traditionnelles des images. Ils aiment les vidéos et, plus encore, celles où sont montrées des images redoublées par un discours redondant. Un exemple récent est donné par les interventions du médecin de PMI (protection maternelle et infantile) Anne-Lise Ducanda.
 

Des images et des mensonges pour convaincre

Très active sur Internet dans sa lutte contre les dangers des écrans, Anne-Lise Ducanda affirme dans une interview : « Un écran, c’est un gramme d’héroïne ». Quelle image ! Dans une vidéo postée le 1er mars 2017, elle montre deux « dessins du bonhomme » réalisés par deux enfants « du même âge », dit-elle. Le premier est parfait, et il a été réalisé, nous dit-elle, par un enfant peu exposé aux écrans. En revanche, le second se résume à deux traits non fermés et a été réalisé, assure-t-elle, par un enfant « beaucoup exposé aux écrans ». Mais que sait-on de l’âge de ces enfants, de leur problématique en dehors de la consommation d’écran ?

Anne-Lise Ducanda affirme dans une interview : « Un écran, c’est un gramme d’héroïne ». Quelle image !

Dans le même ordre d’idées, un collectif de chercheurs lyonnais a lancé, sur Internet en 2016, une campagne faussement présentée comme une « Étude de l’Inserm sur l’impact de la télévision sur les enfants », et très largement relayée sous cet intitulé propre à la mettre à l’abri de toute critique. Elle prétendait s’appuyer sur dix dessins. Cinq d’entre eux correspondaient, nous dit-on, à ce qu’on est en droit d’attendre d’un enfant de cinq à six ans, et avaient été réalisés par des enfants regardant la télévision moins d’une heure par jour, tandis que les cinq autres, qui témoignaient de graves troubles de la personnalité, étaient censés avoir été réalisés par des enfants du même âge regardant la télévision plus de trois heures par jour.

En réalité, il ne s’agissait pas du tout d’une recherche de l’Inserm, mais du travail mené par un pédiatre allemand tout au long de sa carrière, le pédiatre allemand Peter Winterstein. Ces travaux ont fait l’objet d’un article paru dans Courrier international en 2006, sous le titre « L’abus de télé tue la créativité » et d’un autre publié dans le mensuel Psychologies de la même année. Je les ai relayés sur mon blog le 17 février 2008, sous le titre « L’enfant privé de corps par les écrans », et dans mon ouvrage intitulé Les Dangers de la télé pour les bébés, Non au formatage des cerveaux, paru la même année. Mais dans les deux cas, je me suis bien gardé d’en reproduire les fameux dessins, et pour cause ! Dans son étude, 10 % des enfants regardaient la télévision plus de trois heures par jour. Si l’on admet qu’il se trouve dans la population 1 % d’enfants autistes — sans compter ceux qui sont psychotiques — et que ceux-ci sont souvent maintenus devant la télévision parce que c’est la seule façon pour les parents de les faire tenir tranquilles (même s’ils sont scolarisés à mi-temps le matin), on comprend que le choix des dessins soit déjà sujet à caution. Des troubles du développement sans aucun lien avec la télévision pourraient bien être les principaux responsables des dessins les plus déstructurés !

Ainsi fonctionne le populisme. Il fait alterner habilement les propos de bon sens et les fantaisies alarmistes, les premiers étant là pour emporter l’adhésion sur les autres, et il brandit des fausses preuves — parfois fabriquées sur mesure — pour prétendre alerter sur des dangers bien réels. Mais brandir ainsi quelques dessins sans aucune valeur scientifique pour forcer l’adhésion du plus grand nombre, c’est se comporter comme un croyant qui brandit une image sainte pour prouver la vérité de ses affirmations. Quant à ceux qui prétendent que ce mensonge est nécessaire pour convaincre les foules — et on n’ose pas imaginer que les chercheurs lyonnais de l’Inserm qui ont menti sur les travaux de Winterstein soient dans ce cas —, se rendent-ils compte qu’ils sont en train de saper l’une des valeurs essentielles des Lumières, à savoir la confiance dans la capacité humaine à asseoir ses convictions sur un examen critique et pas sur un emballement émotionnel ?
 

Questionner le texte par l’image et l’image par le texte

La tentation de croire aux images — y compris à cette forme particulière d’images que sont les métaphores — est d’autant plus grande que nous avons été chacun sauvé trois fois de croire à leur vérité(4)  : d’abord, lorsque nous avons accepté de penser que le monde est en réalité tel que nous le voyons et que les objets sont bien là où nous les percevons ; ensuite, quand nous nous sommes constitués une première représentation de nous-mêmes dans un miroir et que nous y avons adhéré ; et enfin, quand nous avons décidé de croire aux images que notre famille, nos parents, puis l’école nous présentaient comme vraies.

 À quel moment une image devient-elle toxique ?  

Alors, à quel moment une image devient-elle toxique ? Pour le comprendre, il nous faut revenir à la façon dont les images constituent une forme de symbolisation qui s’articule à tout moment avec les deux autres formes de symbolisation dont tout être humain dispose : les sensations, les émotions et les impulsions d’actes d’un côté, et le langage verbal de l’autre.

Une image devient un instrument de propagande lorsque cette articulation est inexistante : d’un côté, il n’y a aucun retour possible aux sensations et aux perceptions personnelles car l’image se donne comme généraliste, et d’un autre côté, le langage ne fait qu’en affirmer la validité. Telles sont aujourd’hui les images présentées par les populistes scientifiques : généralistes — elles seraient valables dans toutes les circonstances — et constamment confirmées par un discours redondant.

Revenons au slogan « Un écran, c’est un gramme d’héroïne ». Ce n’est pas un écran en soi qui est un gramme d’héroïne pour oublier, mais un écran qui ne donne aucun moyen de prendre du recul par rapport à ce qu’il présente. Quant aux dessins censés prouver que les écrans produiraient les symptômes de l’autisme, ils ne font hélas qu’accréditer l’idée déjà trop largement répandue qu’une image, sans aucune garantie de contextualisation — ou une photographie sur les réseaux sociaux —, suffit à assurer la fiabilité d’une information. L’image, même unique, ferait preuve indiscutable. C’est le naufrage de la pensée. Ce risque de totalitarisme de la chose vue a d’ailleurs été clairement montré par la violence avec laquelle certaines personnes ayant regardé les vidéos du docteur Ducanda – laissant entendre que l’autisme était lié à une surconsommation d’écrans — ont attaqué des parents d’enfants autistes, en leur reprochant de surexposer leurs enfants aux écrans et de faillir à leurs responsabilités éducatives.

L’image conflictuelle, ambiguë, voilée — comme on le dit d’une roue qui ne tourne pas rond — est, au contraire, porteuse d’une aspiration à penser et à être.
 

Éduquer aux images pour vivre en paix avec elles

Depuis 2006, je répète que l’usage précoce des écrans détourne les jeunes enfants d’apprentissages cognitifs, manuels et relationnels essentiels, avec des conséquences graves à la fois sur leur développement cognitif et leurs compétences sociales(5) . Plusieurs recherches l’ont confirmé. Les écrans précoces nuisent à l’acquisition du langage (F.J Zimmerman., D.A.Christakis) aux capacités d’attention et de concentration à « l’agentivité » (M.E. Schmidt, T.A. Pempek, et L.S. Pagani, C. Fitzpatrick, A.B. Tracie, A. Dubow) et à la construction de l’empathie (L. S. Pagani, F. Lévesque-Seck and C. Fitzpatrick).

Mais l’éducation aux images ne peut pas être guidée seulement par le désir de protéger les enfants contre les risques de la surconsommation d’images dans la petite enfance, ceux des images violentes et pornographiques à l’adolescence, et ceux de l’économie de l’attention et de la capture de leurs données personnelles tout au long de leur vie. Elle doit permettre aux enfants de vivre en paix avec toutes les images qu’ils croiseront sur leur chemin leur vie durant. C’est pourquoi des programmes éducatifs doivent être mis en place dès l’école élémentaire. Le premier axe à privilégier est l’information. Elle doit comporter quatre aspects complémentaires :

  • expliquer le fonctionnement du numérique (enseignement de l’histoire des machines — à commencer par la machine à calculer de Pascal —, des algorithmes, du langage de programmation, comme « Scratch », disponible gratuitement sur Internet), et des lois de l’information) ;
     
  • sensibiliser les enfants à l’influence des écrans sur eux. C’est l’objectif du livret pédagogique Le Cerveau, les écrans et l’enfant que La Main à la pâte a conçu pour les élèves du primaire, et qui a été lancé en janvier 2013 ;
     
  • expliquer les devoirs et les droits sur internet, notamment le droit à l’intimité, le droit à l’image, et les règles de base qui régissent Internet (tout ce qu’on y met peut tomber dans le domaine public, tout ce qu’on y met y restera éternellement, et tout ce qu’on y trouve ne doit pas être cru avant d’avoir été confronté à d’autres sources.) ;
     
  • expliquer les modèles économiques et marketing d’Internet (jeux vidéo, Facebook, Google, Skype, YouTube, etc.), car il y aurait un grand risque à leur laisser croire que les services — bien réels — qu’ils nous rendent sont sans contrepartie, autant dire « gratuits ». Car le risque dans l’utilisation de l’Internet ne vient pas seulement de ce que la personne révèle d’elle-même. En effet, les médias numériques collectent et exploitent également les traces que nous laissons à notre insu ou qui sont mises à disposition par des tiers. Une éducation doit les sensibiliser au fait qu’Internet est aussi un gigantesque marché dans lequel les jeunes représentent, en tant qu’utilisateurs, une source de revenus dont on cherche à tirer parti par des moyens parfois douteux.

En même temps, il est essentiel de mettre en place des programmes destinés à accroitre l’empathie des enfants, comme le « jeu des Trois Figures », développé avec succès depuis 2007 dans le cadre scolaire.

Mais il est également essentiel d’apprendre à nos enfants à ne pas se laisser manipuler par tous ceux qui brandissent des images comme une preuve de la vérité de ce qu’ils avancent. C’est pourquoi, en 2008, lorsque j’ai créé les repères 3-6-9-12 (calés sur les quatre âges clés, 3 ans, 6 ans, 9 ans et 12 ans), j’ai insisté sur l’importance des débats, des échanges contradictoires et des pratiques de création Cette initiative me valait de recevoir en 2013 à Washington un Award du Family Online Safety Institute (FOSI) destiné à récompenser chaque année une importante contribution à l’encouragement des bonnes pratiques d’écrans.

 Préparons nos enfants à être demain des citoyens éclairés et soucieux de contextualiser les images par lesquelles les nouveaux séducteurs du Net prétendent emporter leur adhésion 

Préparons nos enfants à être demain des citoyens éclairés et soucieux de contextualiser les images par lesquelles les nouveaux séducteurs du Net prétendent emporter leur adhésion. Les campagnes de prévention qui font appel à un usage raisonné des écrans sont, hélas, moins médiatisées que celles des populistes qui brandissent des menaces alarmistes. Mais à terme, elles n’en seront que mieux entendues, et suivies, même si la logique d’Internet favorise toutes les manifestations du populisme. Apprenons à nos enfants à fabriquer des images, c’est le meilleur moyen de leur apprendre à se méfier de celles par lesquelles les populistes scientifiques prétendent prendre le pouvoir sur notre esprit.

À lire également dans le dossier Dépasser la crise de confiance envers l’image

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Vérifier les images : un principe intangible pour l’AFP, interview de Mehdi Lebouachera, par Isabelle Didier et Philippe Raynaud

Danger de l’image, image en danger, par François Soulages

    (1)

    Serge TISSERON, Psychanalyse de l’image. Des premiers traits au virtuel(1995), Paris, Pluriel, 2008.

    (2)

    Serge TISSERON, Petites Mythologies d’aujourd’hui, Paris, Aubier, 2001.

    (3)

    Serge TISSERON, La Résilience, Paris, PUF, 2007.

    (4)

    Serge TISSERON, « Propagande, publicité, information et désinformation », in Université de tous les savoirs, Volume 3, Qu'est-ce que la société ? Paris, Odile Jacob, 2000. 

    (5)

    Serge TISSERON, Les Dangers de la télé pour les bébés, non au formatage des cerveaux, Toulouse, Erès, 2009, 2018. 

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