Le Québec : portrait d'un paysage médiatique concentré

Bienvenue au Québec, où deux groupes se partagent 97 % de la presse quotidienne francophone payante. 

Temps de lecture : 12 min

 

Au centre de nombreux débats et controverses, en raison des enjeux sociétaux qu’elle soulève, la concentration de la propriété des médias touche fortement nos sociétés contemporaines. Le Canada, et notamment le Québec, apparaissent particulièrement affectés par ce phénomène. Aujourd’hui, la Belle Province apparaît comme l’une des zones géographiques du monde occidental où la propriété des médias est la plus concentrée. Ainsi, au sein de la province canadienne, ce sont une minorité de groupes qui déterminent et contrôlent l’évolution du système médiatique.
 
Parmi ces groupes, le plus emblématique est sans aucun doute Québecor. Figure de la concentration des médias au Québec, la société serait à l’origine de 40 % de l’information produite et distribuée dans la province. Depuis quelques temps, le géant médiatique partage cette tête d’affiche avec Bell. À ces deux géants, il faut ajouter Gesca, Transcontinental, Radio-Canada, Le Devoir et quelques autres(1). Comment comprendre ce phénomène de concentration ?

La concentration des médias : problème ou solution ?

 

À la fin des années 1930, le groupe de presse créé par le sénateur Jacob Nicol est déjà révélateur d’un certain phénomène de concentration au sein du secteur des médias québécois. Néanmoins, la question de la concentration n’éclot sur le devant de la scène publique que dans les années 1970 suite à une succession de fermetures et de fusions d’entreprises, notamment en 1967 lorsque le journal La Presse est racheté par Paul Desmarais, un milliardaire s’inscrivant dans une pensée politique de type fédéraliste. Ainsi, en 1968, un comité piloté par le sénateur Keith Davey s’interroge sur la question de la concentration. Dans son rapport, le comité fait le constat d’un fort degré de concentration des médias au Québec, en particulier dans l’industrie des quotidiens, et propose des freins au mouvement de concentration des médias. Parmi les pistes avancées, le comité invite à la création d’un Conseil de surveillance de la propriété de la presse, d’un gouvernement d’une Caisse de prêts pour le développement des publications et d’un Conseil de presse émanant des acteurs du secteur. De la même façon, la commission Kent se penche en 1981 de manière très critique sur le phénomène de concentration dans le secteur des médias. Cette commission insiste sur le risque d’homogénéisation de l’information que fait peser la concentration du contenu rédactionnel. Afin de garantir le pluralisme et l’indépendance de l’information, le rapport Kent propose, d’une part, d’interdire à un même groupe de posséder plus de cinq quotidiens et plus de 5 % du tirage national et, d’autre part, d’instaurer un contrat garantissant l’autonomie des rédacteurs en chef.
 
 
 Kiosque à journaux (Montréal)
 
Le rapport Davey et le rapport Kent apparaissent comme les premiers travaux de fond à mettre sur le devant de la scène le thème de la concentration des médias. Néanmoins, les deux commissions n’auront que peu d’effets concrets sur la concentration des médias au Québec et au Canada(2).
Précisons qu’au Canada, les instances qui valident ou désapprouvent les opérations d’acquisitions dans le secteur des médias sont le Bureau de la concurrence et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) qui réglemente les activités de radiodiffusion et de télécommunications au Canada et fait appliquer les différents textes de loi sur la propriété des médias.

Les années 1990 vont marquer un véritable tournant. En effet, alors que la question de la concentration est reléguée au second plan, le secteur des médias connaît une série de fusions-acquisitions qui vont accroitre fortement le phénomène. Cette période se caractérise ainsi par la formation des grandes structures médiatiques que l’on connaît aujourd’hui au Canada et au Québec. Cette accélération de la concentration des médias prend place dans un contexte particulier marqué par une vague de déréglementation dans le secteur médias, une financiarisation et une internationalisation des industries de la culture et de la communication (ICC), la constitution de grands conglomérats à l’échelle internationale à l’instar d’AOL/Time Warner ou de Vivendi-Universal, la montée des technologies de l’information et de la communication et la mise en place des « autoroutes de l’information ».

Dans ce contexte, le Canada cherche à bâtir de grands champions nationaux capables d’investir et d’innover dans un secteur en mutation et de maintenir une propriété des médias à une échelle nationale, tout comme le Québec qui suit une logique similaire à l’échelle provinciale. La concentration des industries de la culture et de la communication recouvrirait ainsi des enjeux culturels et sociaux importants en particulier au Québec qui, avec ses 8,1 millions d’habitants, représente une île francophone sur un continent largement dominé par la langue anglaise (Canada : 35  millions d’habitants, États-Unis : 315,6 millions d’habitants). Comme le note François Demers, on observe, à la fin des années 1980, un renversement de l’opinion sur le thème de la concentration avec un « passage de la concentration comme menace sociale à la concentration comme outil d'une stratégie économique nationaliste »(3). Ce positionnement va expliquer la souplesse des autorités régulant les industries médiatiques.

Précisons aussi qu’en entrant en bourse au cours des années 1990, une majorité de sociétés médiatiques ont vu leurs capacités de financement décuplées, ce qui a largement favorisé certaines opérations de croissance externe.

L’accélération de la concentration des années 1990-2000

 

Sans rentrer en détail dans toutes les opérations de fusions-acquisitions qui ont marqué les années 1990-2000, il est important d’en présenter les plus marquantes afin de saisir les logiques dans lesquelles les groupes médiatiques évoqués ici s’inscrivent.
 
En 1994, Rogers rachète Maclean Hunters pour une somme de 3,4 milliards de dollars. Même si cette opération concerne surtout le Canada anglophone, elle constitue le prélude à une dynamique qui va bientôt toucher tout le pays – et le Québec en particulier. Quelques années après (1999-2000), la société Bell acquiert le réseau de télévision CTV Inc. et conclut une alliance avec le groupe canadien Thomson, propriétaire du journal Globe and Mail. Ces opérations rentrent dans le cadre d’une stratégie de propriété croisée et de « convergence » mise en place par Jean Monty, En 2010, Bell, qui avait abandonné sa stratégie de convergence suite à l’explosion de la bulle internet, décide de renouer avec celle-ci en faisant l’acquisition complète de CTV pour 3,2 milliards de dollars.
 
Dans une dynamique similaire, en 1999, Cyberpresse ltée est créée au sein du groupe Gesca pour donner naissance deux ans plus tard au portail Web Cyberpresse.ca. Ce déploiement Web est accompagné d’une transaction importante lorsque le groupe Gesca, déjà propriétaire de quatre quotidiens (La Presse, La Voix de l’Est, La Tribune et Le Novelliste), met la main sur trois quotidiens du groupe Unimédia (Le Soleil, Le Droit, Le Quotidien) sur un marché de la presse écrite relativement restreint.
 
La même année, c’est Québecor qui réalise une des plus grosses opérations de la décennie en achetant Vidéotron, une société de câblodistribution, et le groupe de télévision TVA, avec l’appui du gouvernement via la Caisse de dépôt et de placements du Québec. Avec cette opération, Québecor affiche son désir de devenir un joueur de premier plan dans le secteur des médias et des communications en contrôlant à la fois les canaux de distribution et les contenus.
 
En 2008, Télévision Quatre Saisons (TQS), entreprise détenue majoritairement par Cogeco est achetée par Remstar. Après avoir éliminé la salle des nouvelles et de nombreuses émissions, TQS renaît, le 31 août 2009, sous le nom de V. Toutes ces opérations de fusion-acquisition dans le secteur des médias s’accompagnent d’une rationalisation des activités. Il s’agit de réduire les coûts au maximum et de rentabiliser son investissement de manière « optimale ».
Infographie sur la transaction Bell / Astral

Le dernier épisode majeur de cette série est l’annonce du rachat (OPA) d’Astral par Bell le 16 mars 2012 pour une somme de 3,4 milliards de dollars. Estimant que Bell aurait eu un contrôle trop important sur le marché des médias, le CRTC refuse une première fois l’opération en octobre 2012. Néanmoins, le 27 juin 2013, trois mois après que le Bureau de la concurrence eut donné son aval pour une version retravaillée de la transaction, le CRTC revient sur sa décision et autorise la transaction. Dans cette nouvelle version, Bell s’engage à se départir de quelques chaînes spécialisées francophones et stations de radio et à investir 246,9 millions de dollars dans des projets favorisant la production de contenus canadiens. On retrouve ici l’idée qu’il faut bâtir de grands champions afin de préserver et stimuler la créativité nationale. La transaction est conclue le 5 juillet dernier pour 3,2 milliards de dollars.
 
Cette série d’opérations montre très clairement en quoi l’histoire récente des médias au Québec est marquée par « la réduction du nombre des acteurs et par l’augmentation de leur envergure »(4). Dès lors, le secteur des médias québécois se définit comme un oligopole caractérisé par un haut niveau d’intégration horizontale et la domination d’acteurs s’inscrivant dans une stratégie de propriété croisée. À titre d’exemple, Quebecor, qui crée en 1964 Le Journal de Montréal, va d’abord opter pour une politique d’intégration verticale et horizontale dans le domaine de la presse écrite pour ensuite rentrer dans une dynamique de propriété croisée. Aujourd’hui, Québecor est un grand conglomérat exploitant des activités dans les domaines suivants : impression, édition de journaux, de magazines et de livres, vidéo, vente au détail de produits culturels, télédiffusion, télécommunications d'affaires, câblodistribution, accès Internet, portails Internet et téléphonie.
 
Ces opérations de propriété croisée que nous venons d’évoquer s’inscrivent dans la lignée de la fusion Times Warner/AOL. En effet, même si cette dernière s’est soldée par un échec suite à l’explosion de la bulle Internet, elle a fortement influencé les industries de la culture et de la communication. Ce type de politique vise à bénéficier de rendements d’échelle croissants et d’effets de synergie entre les différents médias que possède une société.
 
 
Source : Rapports annuels des sociétés

Presse, Radio, Télévision : des secteurs concentrés

 

Aujourd’hui, ce sont quelques groupes qui exercent un fort contrôle du marché des médias au Québec. Les recherches que nous avons menées avec le centre de recherche du GRICIS(5) permettent de dresser un état des lieux par secteur.
 
 
 
La presse écrite connaît des taux de concentration extrême. Selon le ministère de la Culture et des Communications, le Québec comptabiliserait 12 quotidiens de langue française (en comptant les journaux gratuits) et 2 de langue anglaise. Sur ce marché, si l’on s’intéresse uniquement aux quotidiens francophones payants, on remarque que Quebecor et Gesca contrôlent environ 97 % des tirages de quotidiens au Québec. Le Devoir, unique journal indépendant, représente seulement 3 % de ce marché. Le marché des hebdomadaires québécois n’a rien à envier au marché des quotidiens puisque sur les 200 hebdomadaires distribués au Québec, le groupe Hebdos Transcontinental en possède 75 et Quebecor 65.
 
 
 
Le Québec comptabilise une centaine de chaînes de radios privées à but lucratif. Avant la fusion Bell\Astral, Astral et ses 24 stations représentaient le plus important groupe radiophonique au Québec. Sur l’ensemble du Canada, Astral contrôle 17 % du marché des radios privées en langue anglaise, un pourcentage montant à 42 % en ce qui concerne les radios privées en langue française. On trouve ensuite RNC média qui détient 14 stations de radio et enfin Cogeco qui en comptabilise 13. Les autres propriétaires de stations de radio à vocation commerciale sont des acteurs plus petits à dimension régionale. À titre d’exemple, sur le secteur de la radio (francophone et anglophone) à Montréal, on constate que ce sont quelques groupes qui monopolisent la majorité des parts d’écoute et la fusion Bell/Astral ne fait qu’accentuer cette concentration.
 
Tout comme le secteur de la radio, la fusion Bell Astral bouscule le paysage de la télévision en particulier en contestant la domination qu’exerce Québecor via son fleuron TVA et en accentuant un peu plus la concentration de ce marché. Même s’il n’existe pas encore de données chiffrées sur la nouvelle structure de Bell, on peut estimer, en additionnant les parts de marché d’Astral et de Bell, que le géant des médias contrôlerait 33,7 % de la télévision francophone. On voit ici la bataille qui se joue entre les grands groupes pour le contrôle de la télévision. Précisons que ces « acteurs historiques » doivent également composer avec l’émergence de « nouveaux acteurs » tels que You Tube, Netflix ou Apple TV, ce qui les oblige à développer de nouveaux produits comme Illico tv, un service de télévision numérique et de vidéo sur demande créé par Québecor.
 

La « convergence » comme finalité

 

Les politiques de concentration, d’intégration et de rationalisation dans lesquelles s’inscrivent les groupes médiatiques au Québec rentrent dans une « stratégie globale de convergence ». Ainsi, dès 2001, dans son rapport annuel, Québecor revendique : « La convergence chez Quebecor : du solide et du concret ! ». De son côté, Bell fait le choix de mettre en place la stratégie des trois C, « connectivity, content, and commerce ». Quant à Gesca, il décide d’intégrer ses différentes activités(6).
 
La « convergence » repose sur 3 piliers, juridique (politique de déréglementation dans le secteur des médias), économique (propriété croisée) et technologique (numérisation). Ce type de stratégie vise pour une société à opérer un partage des infrastructures et une intégration des différents services afin de bénéficier des avantages économiques d’un fonctionnement en synergie de ses différents médias. Il s’agit de réduire les coûts en matière de main d'œuvre, d'administration et de matériel, d’attirer les annonceurs en proposant des offres globales, mais aussi de mettre en place des formes de vente et de promotion croisées(7).
 
Les innovations réalisées en matière de numérisation des signaux et les politiques de mise en place des réseaux à large bande ont grandement participé à ce développement des stratégies de convergence. On remarque ainsi qu’au cours des dernières années, Bell et Rogers ont massivement investi dans les réseaux sans fil et à large bande tout comme Québecor qui a développé ses infrastructures de télécommunications et s’est tourné vers les « nouveaux médias ». Depuis quelques années, les activités de diffusion/distribution apparaissent comme l’une des clefs de la domination des industries médiatiques(8). Les investissements dans ces activités, qui impliquent de disposer de capacités financières importantes, ne font que renforcer la concentration de ces industries. Pour les « acteurs historiques », même s’il est important d’investir dans de nouvelles technologies et plateformes, la bataille se joue également au niveau du contenu. En effet, il faut disposer de programmes et contenus que l’on peut distribuer sur plusieurs plateformes et pour alimenter les « tuyaux ».
 
 
  Journaux La Presse et Le Devoir
 
Pour conclure sur cette question de la « convergence », revenons sur le cas de Gesca. En 2008, suite aux différents rachats que nous avons évoqués (rachat de Cyberpress inc. et d’Unimédia), les rédactions de La Presse et le portail Cyberpresse fusionnent(9). Le 24 octobre 2011, Cyberpresse.ca devient LaPresse.ca. Au sujet de ce changement de nom, Caroline Jamet, présidente des Éditions La Presse et des Éditions Gesca, explique qu’« avec la multiplication de nos plateformes ces dernières années, on avait deux marques qui se côtoyaient, alors que, dans les faits, le contenu provient d’une même source ». Symbolisant l’aboutissement de sa politique de convergence, le groupe de presse Gesca lance, en avril 2013,  une application pour iPad, La Presse+, qui résulte de trois ans de recherche et développement et d’un investissement de 40 millions de dollars. Comme l’explique Guy Crevier, l’application a pour vocation de devenir « le vaisseau amiral de son écosystème d'information ». On retrouve ici une volonté de créer une offre la plus attrayante possible qui passerait par la mise en œuvre de stratégies d’intégration de la production journalistique et la diffusion multi-support.

Ainsi, quelques groupes dominent et structurent le système médiatique, témoignant des « logiques socio-économiques » à l’œuvre dans ces industries. La conséquence de ces dynamiques est une concentration importante de la propriété des médias au sein de la province canadienne.
Lorsque l’on s’intéresse au phénomène de la concentration au sein du secteur des médias, deux dimensions sont à prendre en considération : la concentration de la propriété des entreprises et la concentration du contenu rédactionnel, la deuxième forme de concentration résultant généralement de la première. Dans le cas qui nous intéresse, on peut légitimement dire que les phénomènes de concentration de la propriété des médias et de « convergence » que nous venons de présenter participent à la concentration du contenu rédactionnel au sein des médias québécois. Or, cette situation pose des questions fondamentales quant à la garantie du pluralisme de l’information. Si on ne peut établir de prime abord que la concentration des médias nuit au pluralisme de l’information – dans un contexte caractérisé de plus en plus par une concentration des industries médiatiques, mais, aussi une marchandisation de la culture et de l’information –, il apparaît indispensable de s’interroger sur les enjeux sociaux et démocratiques soulevés par ces dynamiques.

Références

 

Renaud CARBASSE, « Du solide et du concret  : concentration de la propriété et convergence journalistique au sein du groupe Quebecor Média », Canadian journal of communication, n° 4, 2010, pp.585-595.

François DEMERS, « Concentration des entreprises de presse : vers une reconfiguration du paysage médiatique au Québec et au Canada », Les Cahiers Du Journalisme, n° 8, 2000, pp.192-203.

François DEMERS, « Concentration de la propriété des médias et réaménagement de la place publique médiatique : leçons des affaires Voilà et Star Académie », Les Cahiers du journalisme, n° 16, 2006, pp.46-69.
Éric GEORGE, « La concentration : thème récurrent de débat public et sujet brûlant pour le CRTC » dans Miriam FAHMY (dir.) L’état du Québec 2009, Fides, 2009, pp.341-345.
 
Marc-Olivier GOYETTE-CÔTÉ, Renaud CARBASSE et Éric George, « Converging journalism », Journalism Studies, 13(5-6), 2012, pp.753-762.
 
Marc RABOY, Les médias québécois : Presse, radio, télévision, inforoute (2e édition), Gaëtan Morin éditeur, 2000.
 
Gaëtan TREMBLAY, « La théorie des industries culturelles face aux progrès de la numérisation et de la convergence », Sciences de la Société, n° 40, 1997, pp.11-23.

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Crédits photo :
-Illustration principale : Matthieu / Flickr
-Kiosque à journaux (Archives de la Ville de Montréal / Flickr)
-La Presse et Le Devoir (Bob August / Flickr)
 
(1)

Pour être complet, notons que si l’on s’intéresse au Canada anglais, on retrouve là encore Quebecor et Bell à qui il faut ajouter Rogers, principal concurrent de Bell. Même si Rogers n’est pas aussi présent que ses concurrents au Québec, le groupe développe dans la province des activités de sans-fil, de large bande et de téléphonie et produit des hebdomadaires. Toujours au niveau du Canada anglais, les deux autres principaux acteurs sont le groupe Shaw et la Canadian Broadcasting Corporation, le pendant anglophone de Radio-Canada. 

(2)

Éric GEORGE, « La concentration: thème récurrent de débat public et sujet brûlant pour le CRTC » dans Miriam FAHMY (dir.) L’état du Québec 2009, Fides, pp.341-345, 2009. 

(3)

François DEMERS, Concentration des entreprises de presse : vers une reconfiguration du paysage médiatique au Québec et au Canada, Les Cahiers Du Journalisme, n° 8, 2000, pp.192-203. 

(4)

Marc RABOY, Les médias québécois : Presse, radio, télévision, inforoute (2nd édition), Gaëtan Morin éditeur, 2000. 

(5)

Dans le cadre du projet de recherche « Concentration de la propriété des médias, changements technologiques et pluralisme de l’information », piloté par Éric George. 

(6)

Renaud CARBASSE, « Du solide et du concret » : concentration de la propriété et convergence journalistique au sein du groupe Quebecor Média. Canadian journal of communication, n° 4, 2010, pp.585-595. 

(7)

François DEMERS, Concentration de la propriété des médias et réaménagement de la place publique médiatique : leçons des affaires Voilà et Star Académie. Les Cahiers du journalisme, n° 16, 2006, pp.46-69. 

(8)

Gaëtan TREMBLAY, La théorie des industries culturelles face aux progrès de la numérisation et de la convergence, Sciences de la Société, n° 40, 1997, pp.11-23. 

(9)

Marc-Olivier GOYETTE-CÔTÉ, Renaud CARBASSE et Éric George, Converging journalism, Journalism Studies, 13(5-6), 2012, pp.753-762. 

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