Télévision : quand la bienveillance détrône la concurrence
La douceur et l’écoute, plutôt que l’humiliation et l’intimidation : candidats de téléréalité, téléspectateurs et productions se confortent dans cette tendance, accrue depuis le Covid.
Visionnés par la police avant diffusion, les programmes en immersion avec les forces de l’ordre continuent à captiver le public. Objets médiatiques clés dans la représentation de l’institution policière, ils nourrissent le fantasme d’une insécurité galopante et passent les bavures sous silence.
L'émission, diffusée à l'origine sur TF1, génère des millions de vues sur les réseaux sociaux depuis 2020. Problème : tous les témoins n’ont pas été contactés pour donner leur accord à voir remonter des histoires parfois très douloureuses. Ce succès d'audience a intéressé Cyril Hanouna, qui a aidé à relancer le programme sur C8.
Il était réputé pour poser des conditions très strictes avant d’accepter de parler à un journaliste. Vingt ans après la retraite du chanteur, on a relu des centaines d’entretiens. Et recueilli les souvenirs de ceux qui les avaient menés.
Le 18 mars 2006, sur le plateau de « Tout le monde en parle », celui qui était alors journaliste politique au Figaro se fait remarquer par la productrice Catherine Barma. Une soirée qui marque un tournant dans la trajectoire d’Éric Zemmour.
Si, au sortir de la guerre et dans les années 1970, il faut maintenir la cohésion de la nation, dans les années 1980 et 1990, la parole s’ouvre et se complexifie, laissant place aux récits intimes des témoins directs de la guerre puis à ceux de leurs enfants et petits-enfants.
Après près de dix ans sans contrat de travail, les candidats et candidates de la majorité des programmes de téléréalité sont maintenant considérés comme des salariés. Malgré cette évolution, des irrégularités semblent subsister dans les contrats et les sociétés de production continuent d’être attaquées en justice.
Volume de diffusion, assouplissement des situations d’enfermement, jeunesse du public, essaimage de certains codes dans d’autres programmes ou exportation de productions françaises : La Revue des médias revient pour vous sur les principaux enseignements de l’étude du CSA sur l’influence et les évolutions de la téléréalité entre 2010 et 2019.
Avec plus de la moitié des journaux télévisés consacrée au nouveau coronavirus, la crise sanitaire a bénéficié d’une couverture exceptionnelle. Ni les précédentes épidémies ni la santé en général ne sont d’ordinaire aussi médiatisées.
À l’heure de la pandémie, les musées, théâtres, salles de concert, cinémas et autres lieux culturels ont été mis à l’arrêt. Pour autant, la culture n’a pas disparu de nos quotidiens, trouvant (partiellement) refuge sur les chaînes de télévision et les réseaux sociaux. Retour sur deux mois de réinvention.
La porte-parole des Républicains, Laurence Sailliet, a annoncé le 14 juillet qu’elle quittait son poste pour rejoindre l’équipe de « Balance ton post ! » sur C8. Un choix représentatif d’un phénomène de plus en plus courant. Analyse du sociologue Erik Neveu.
Genre musical le plus vendu, le rap, est comparativement à son statut, peu médiatisé. Un constat partagé par Bruno Laforestrie, directeur de la radio Mouv’, qui estime cependant que le rap se fait peu à peu une place dans les médias généralistes.