Philosophisme de l'écran
Regard de la société de l’écran (sur elle-même) plus que « philosophie », ce livre présente néanmoins le mérite de souligner le paradoxe où l’Occident se tient actuellement.
Regard de la société de l’écran (sur elle-même) plus que « philosophie », ce livre présente néanmoins le mérite de souligner le paradoxe où l’Occident se tient actuellement.
« Philosophie de l’écran ». « Philosophie » et « écran », des termes qui font vendre ou parler, c’est selon. Ce n’est pas nouveau, une philosophie, qu’elle soit de l’art, de la science ou de la vie, est toujours pleine de promesses. De son côté, l’écran n’est pas en reste, puisque ce mot semble depuis une dizaine d’années, c’est-à-dire depuis qu’il sature notre paysage visuel et linguistique, ouvrir des perspectives séduisantes en terme d’interprétation. Alors, une philosophie de l’écran… Mais si la stratégie marketing est efficace, une fois les effets cognitif, affectif et conatif dissipés(1) , on peut s’interroger sur la nécessite de ce livre.
S’appuyant sur quelques références, Savoirs situés de Donna Haraway, ou Tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein, Valérie Charolles évoque à de nombreuses reprises les enjeux liés à notre capacité de pouvoir « se situer dans un système réfléchi », mais malheureusement elle ne fait que survoler la question.
Chaque jour, ils sont une centaine à faire le déplacement jusqu’aux studios de Canal+ pour assister aux émissions de Cyril Hanouna. Enthousiasmés par le virage politique de leur animateur favori, les « fanzouzes » comptent sur celui-ci pour prendre de plus en plus de place dans la période électorale.