Série — 9 épisodes
Autour du digital labor
Confrontation des points de vue et débats autour de la notion de digital labor.
Série terminée le : 20 janvier 2016
Confrontation des points de vue et débats autour de la notion de digital labor.
Série terminée le : 20 janvier 2016
Dominique Cardon et Antonio A. Casilli débattent dans un livre important de la notion de « Digital Labor ». Extraits.
En replaçant le débat sur le digital labor dans la perspective du travail des internautes capté par les monopoles et de la place du téléspectateur et de sa « part de cerveau » vendue aux annonceurs, le sociologue Patrice Flichy met l’accent sur la créativité et le plaisir des amateurs.
La notion de digital labor connaît un grand succès. Pourtant, les constats sur la mise au travail généralisée des internautes ne font pas théorie. L’exploitation du travail des internautes s’inscrit en fait dans une sorte de nouveau contrat social entre les plateformes et les usagers.
Est-on passé depuis quelques années d’un Web participatif idyllique au digital labor, souvent synonyme d’exploitation ? Pas si simple. L’expérience du projet collaboratif PhotosNormandie montre que, malgré la marchandisation des sites, la culture du partage perdure.
Par leurs activités en ligne, les internautes participent à la création de valeur et alimentent l’économie du Web. Peut-on pour autant considérer ces activités de loisirs ou de partage comme un travail, qui serait exploité par le capitalisme numérique ?
Ubérisation du travail, Mechanical Turk d’Amazon, digital labor : allons-nous vers un nouveau modèle de société ?
Le digital labor est souvent défini comme une captation de la valeur générée par les activités en ligne de l’internaute. Mais dans l’économie numérique, il bénéficie aussi de l’amélioration du service des plateformes et des gains d’opportunités que son travail a contribué à créer.
Pourquoi la notion de digital labor liée au numérique suscite-t-elle autant d’intérêt en France, après d’autres pays ? Antonio A. Casilli embrasse la complexité de ce phénomène qui fait écho aux inquiétudes liées aux transformations du monde du travail.
Depuis des années, les internautes fournissent un travail bénévole à but lucratif sur Internet : mais ce que l’on appelle digital labor regroupe des pratiques fort diverses. D’où l’intérêt de dresser une typologie de ces usages sociaux du numérique.