Quand la TV s’habille en musique
La musique que vous entendez dans les émissions de TV n’est pas choisie au hasard.
La musique que vous entendez dans les émissions de TV n’est pas choisie au hasard.
« Tu regardes Pirates des Caraïbes ? Non, je regarde un mec qui coupe des poireaux ». Ce dialogue issu d’une vidéo du Youtuber Cyprien en 2015 fait clairement référence à la bande son de l’émission Top Chef diffusée sur M6. Ce programme illustré par de nombreuses musiques de film, dont les thèmes composés par Klaus Badelt (Bande originale de Pirate des Caraïbes, 2003), met en lumière la pratique de sonorisation télévisuelle et plus particulièrement l’utilisation de musiques du commerce (tubes, bandes originales de films…) au sein des programmes télévisuels dits « de flux » (magazines, téléréalités, journaux télévisés…)(1) . Cette pratique d’« habillage musical », à première vue insignifiante si l’on considère sa place dans la chaîne de production d’une émission ainsi que les revenus qu’elle génère, témoigne cependant aussi bien de l’évolution de la place de la musique à la télévision que des rapports existants entre les télédiffuseurs et les acteurs de l’industrie musicale.
Le 1er mars 2015, Soprano, interprète français de musique populaire, demande sur Twitter aux producteurs de Zone Interdite, émission diffusée sur la chaîne M6, ne pas utiliser sa musique. Marseillais et abordant souvent sa ville natale dans ses textes, sa musique avait en effet été utilisée pour contextualiser une séquence du reportage sans qu’il en soit averti.
Encore un reportages démago sur Marseille!!! Svp n'utilisez plus ma musique en fond sonore pour vos propagande #m6 #ZoneInterdite
— Soprano (@Sopranopsy4) 1 mars 2015
Depuis la création de YouTube et Dailymotion en 2005, la vidéo sur Internet s’est inscrite dans la culture médiatique. De nouveaux acteurs renouvellent la communication politique en proposant des formats proches des citoyens. Une approche alternative qui suscite l’intérêt des politiques.
De nombreux médias français se demandent comment couvrir l'activité d'Éric Zemmour. Leur travail est scruté par les correspondants étrangers, qui observent la manière dont leurs confrères et consœurs s’y prennent. Autour du globe, les avis divergent.
Au Brésil, le secteur public audiovisuel ne joue pas à armes égales avec le privé. La place historiquement occupée par les médias privés draine la plupart des audiences, laissant peu d’espace à des médias publics mal financés, alors qu’ils proposent de bons programmes. Un réel enjeu démocratique.